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vendredi 22 octobre 2010

Bill Clinton aurait égaré les codes nucléaires pendant quatre mois

Le président démocrate aurait perdu les codes de l'arme nucléaire pendant plusieurs mois en 2000.

C'est ce qu'affirme son ancien chef d'Etat major dans ses mémoires qui viennent de paraître.

Le président démocrate Bill Clinton aurait égaré pendant plusieurs mois, en 2000, ce que les hauts gradés surnomment "le biscuit", à savoir la carte digitale contenant les codes nucléaires. C'est ce que raconte son ancien chef d'Etat-major, Hugh Shelton, dans ses mémoires qui viennent de paraître: "Without Hesitation: The Odissey of an American Warrior" (Sans hésitation: l'odyssée d'un guerrier américain").

Ces codes, qui permettent de déclencher une frappe nucléaire, sont supposés être en permanence à la disposition du président. Ils sont placés sous la responsabilité d'un de ses collaborateurs. Mais l'aide de Bill Clinton chargé de garder le "biscuit" l'a égaré en 2000, raconte le général.

Jimmy Carter l'avait oublié dans un costume

Quand un responsable du Pentagone est venu le voir un jour pour la confirmation des codes - une procédure de routine qui se déroule tous les mois - l'aide en question lui a assuré que Bill Clinton les avaient en sa possession. "Ce petit jeu s'est poursuivi, sans que le président Clinton n'en soit informé, j'en suis sûr", poursuit le général. Jusqu'au moment où il fallut remplacer les codes par un nouveau jeu, ce qui est fait tous les quatre mois. "A ce moment-là, nous avons découvert que l'aide n'avait aucune idée de l'endroit où se trouvaient les anciens codes, parce qu'ils avaient disparu depuis des mois". Les procédures ont été modifiées après cet incident...

La crainte de voir l'affaire révélée à la une de la presse ne s'est jamais matérialisée. L'épisode démontre aux yeux du général qu'aucun système n'est à l'abri d'une erreur humaine: "Vous pouvez faire tout ce que vous voulez et croire que votre système est infaillible, quelqu'un trouvera toujours le moyen de le faire foirer d'une manière ou d'une autre".

Preuve en est, cet autre exemple, qui concerne l'ancien président américain Jimmy Carter. Il aurait, durant son mandat, oublié son précieux "biscuit" dans un costume qui avait été envoyé au pressing

jeudi 21 octobre 2010

France: une station d’essence sur 4 toujours à sec

En France, la situation reste insupportable pour certains automobilistes. En effet, une station d’essence sur quatre est à sec et ce, malgré la mobilisation des forces de l’ordre.
21 Octobre 2010 15h13

Agrandir Diminuer Imprimer Réagir (0) Pour les automobilistes français, la situation est à peine supportable. Il leur faut parfois tenter plusieurs stations d’essence pour espérer en trouver une qui détient assez de carburant. Le gouvernement français, lui, se veut plutôt rassurant.

Située à une trentaine de kilomètres de Paris, la raffinerie de Grandpuits connait l’un des plus importants mouvements de grève du moment en France. Le barrage humain qui y siège réclame la suppression du projet de loi. Charles Foulard, délégué syndical, aimerait que la loi ne soit pas promulguée et qu’il y ait une négociation nationale sur l’avenir des retraites.



Patience si vous voulez faire le plein

Ce matin à Paris, les automobilistes voulant faire le plein d’essence ont dû prendre leur mal en patience. De nombreuses stations-services sont fermées et les files étaient longues devant les rares stations ouvertes.

Pourtant, d’après le gouvernement français, "74% des stations d’essence sont totalement voire partiellement approvisionnées, c’est-à-dire en gros, trois sur quatre", a déclaré Brice Hortefeux, Ministre français de l’Intérieur.

Une nouvelle journée nationale de manifestation devrait être décidée cet après-midi par les syndicats français. On parle de mardi prochain.

mercredi 20 octobre 2010

La «France qui brûle» scrutée par la presse britannique

La «France qui brûle» scrutée par la presse britannique

La presse britannique suit attentivement la mobilisation des Français contre la réforme des retraites. Elle accorde un intérêt particulier au durcissement du mouvement survenu ces derniers jours. Mais elle s'intéresse également au défi politique auquel Nicolas Sarkozy se trouve confronté, ainsi qu'à une éventuelle propagation de ces protestations.

«La France brûle»
The Independent n'y va pas par quatre chemins. «La France brûle», titre le quotidien de gauche. Le journal souligne que les violents incidents survenus ces derniers jours rappellent «l'orgie d'automutilation survenue lors des émeutes multiraciales dans les banlieues en octobre-novembre 2005».



Le tabloïd Daily Mail, deuxième tirage du pays, se focalise lui aussi sur les violences qui ont opposé plusieurs centaines de jeunes et les forces de l'ordre. Il publie sur son site de nombreuses photos, spectaculaires, des affrontements. Autre angle de traitement, le blocage partiel de certains secteurs de l'économie française (raffineries, transports). Pire, selon le Daily Mail, «beaucoup en France auraient peur d'un nouveau Mai 68 à Paris, lorsque des milliers de personnes avaient battu le pavé pour renverser le pouvoir du président Charles de Gaulle».

Le dilemme de Sarkozy
Le conflit porte «autant contre Sarkozy et contre l'establishment que contre la réforme des retraites», analyse The Independent. «Quel que soit l'épilogue de cette affaire, il semble que Nicolas Sarkozy a déjà perdu la bataille du "travailler plus pour gagner plus"», affirme le correspondant quotidien à Paris. Pour ce qui n'est pourtant, selon lui, qu'une «réforme modeste». L'échec, depuis 2007, est patent: «Il avait promis aux Français un gouvernement qui ne se soucierait que d'eux, il a au contraire mené une présidence qui n'a été que le culte du Moi.»

Le Telegraph (conservateur) décrit la situation délicate du chef de l'Etat. «Rehausser l'âge de départ à la retraite à 62 ans est un petit sacrifice, alors que le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie et d'autres ont fixé la barrière à 65 ans et envisagent de nouvelles augmentations». «Reculer serait un suicide politique pour Nicolas Sarkozy», explique le journal, d'autant plus pour quelqu'un qui espère affirmer sa stature d'homme d'Etat en dirigeant le G20 et le G8 l'an prochain. «Un éventuel échec à réformer le système des retraites affaiblirait sa position de champion du nouvel ordre économique mondial.» La «chance» du chef de l'Etat pourrait résider dans les «violences urbaines anarchiques», qui favoriseraient sa réputation de dirigeant «sévère contre le crime», selon le journal.

Si Sky News estime que «les manifestations prolongées ont souvent pour effet de faire renoncer les plus ardents présidents», le Financial Times insiste au contraire sur la faible marge de manœuvre de Nicolas Sarkozy: «Les sondages montrent que ses électeurs attendent de lui qu'il reste ferme.»

Le quotidien économique d'obédience libérale enjoint le président français à ne pas laisser les protestataires faire dérailler sa réforme. «Les changements sont nécessaires - pas seulement pour sauver le système des retraites ou s'attaquer au déficit - mais aussi pour sauver la présidence de Nicolas Sarkozy et son idée selon laquelle la France était prête à être réformée». Le FT va même plus loin, puisqu'il estime que le projet gouvernemental n'est pas assez ambitieux et qu'une nouvelle mouture devra être proposée d'ici 2020.

La France, trois étoiles au Michelin de la manif

Au détour d'un article très factuel, le Daily Mail (conservateur) cite l'économiste américain Joseph Stiglitz, selon lequel les «citoyens américains et britanniques devraient suivre l'exemple français et descendre dans la rue pour protester contre les plans d'austérité et de réforme des systèmes d'Etat-providence». Une idée développée mardi dans le Guardian (centre-gauche) par l'éditorialiste Tariq Ali, qui a salué la combativité des manifestants français.

«Si l'on devait établir un guide Michelin des manifestations, la France aurait trois étoiles, la Grèce viendrait ensuite avec deux étoiles.» Selon lui, la mobilisation française contraste nettement avec les actions «misérables et minables» menées par «les syndicats poltrons» outre-Manche contre l'austérité. Selon lui, «l'épidémie française pourrait se propager, mais rien ne viendra du sommet». La raison? «Les gens du New Labour ont institutionnalisé les coups dur infligés par Margaret Thatcher.»

mercredi 13 octobre 2010

Les mineurs commencent à être ramenés à la surface au Chili

Les mineurs commencent à être ramenés à la surface au Chili

Les 33 mineurs bloqués depuis plus de deux mois au Chili ont commencé à être remontés à la surface dans la nuit de mardi à mercredi au cours d'une opération menée dans une intense émotion et filmée en direct pour le monde entier. Lire la suite l'article

Bloqués depuis un effondrement dans la mine le 5 août, ces 33 mineurs doivent être ramenés un à un à l'air libre et l'opération pourrait durer jusqu'à 48 heures. A 08h00 GMT, cinq mineurs avaient été hissés à l'air libre.

Florencio Avalos, 31 ans, a été le premier mineur remonté dans une étroite capsule hissée dans un conduit spécialement percé pour cette opération de sauvetage.

Ce père de deux enfants a été enlacé et embrassé par ses proches à sa descente de la nacelle, après avoir parcouru les 625 mètres de la remontée en 16 minutes.

Apparemment résistant, il a ensuite été salué par le président chilien Sebastian Pinera alors que la foule alentour scandait "Chili! Chili!".

En présence de centaines de journalistes venus du monde entier, son apparition à la surface a été saluée par une explosion de joie parmi les familles des mineurs installées dans un camp de tentes dressé au-dessus de la petite mine d'or et de cuivre, dans le désert de l'Atacama, dans le nord du pays.

Le deuxième, Mario Sepulveda, a provoqué les rires de l'assistance avec ses cris de joie qui s'entendaient avant même qu'il ne soit sorti du tunnel.

"Je suis tellement heureux", a-t-il crié, après avoir distribué des pierres, y compris au président chilien, en souvenir de son séjour sous terre.

Cette opération de secours est vécue comme une cause nationale au Chili. Un vaste drapeau chilien a été déployé devant le puits de secours avant que les opérations ne commencent vraiment.

LUNETTES SOMBRES

Ces hommes ont passé 69 jours dans les entrailles sombres et humides de la mine. Jamais des mineurs n'avaient survécu aussi longtemps après un accident et leur sauvetage a captivé le monde.

Après l'effondrement de la mine, ils étaient passés pour morts pendant 17 jours jusqu'à ce qu'ils soient repérés vivants à travers un conduit très étroit.

Ce conduit a ensuite servi de cordon ombilical pour faire parvenir aux reclus de l'eau et des vivres et leur permettre d'établir des contacts avec leurs proches et de garder le moral pendant la longue attente.

Il leur a en outre été conseillé de faire de l'exercice afin de ne pas prendre de poids pour ne pas compliquer les opérations de retour à la surface.

D'après les médecins, certains risquent cependant de souffrir de séquelles psychologiques pendant longtemps.

Durant leur remontée dans la nacelle baptisée Phoenix, du nom de l'oiseau mythique qui renaît de ses cendres, il leur a été demandé de garder les yeux fermés. De retour à la surface, ils doivent porter des lunettes aux verres extrêmement sombres pour ne pas abîmer leurs yeux habitués à l'obscurité.

Ils devront ensuite passer deux jours en observation dans un hôpital voisin.

D'après les secouristes, la remontée à la surface devrait se passer sans problème même si cette opération comporte évidemment des risques.

Après l'accident, le président Sebastian Pinera a ordonné un renforcement des règles de sécurité dans les mines.

Nicole Dupont, Bertrand Boucey et Marine Pennetier pour le service français

vendredi 8 octobre 2010

John Lennon aurait eu 70 ans samedi

Le regretté Beatles aurait eu 70 ans samedi. De nombreuses initiatives lui rendent hommage dans le monde
C'est Liverpool, lieu de naissance de John Lennon et de la Beatlemania, qui lui offre les célébrations les plus importantes avec une vingtaine d'évènements sur deux mois.

Du samedi 9 octobre (date de sa naissance en 1940) au 8 décembre (date de son assassinat à New York en 1980), concerts, lectures, spectacles et même un Lennon tour se succèderont.


Un monument pour la paix doit aussi y être inauguré samedi par son premier fils Julian et sa première femme Cynthia.

Liverpool n'est pas la seule à fêter l'auteur des chansons universelles "Imagine" en solo ou "Yesterday", "Michelle" et "She Loves You" avec les Beatles.

En Islande, sa dernière compagne, Yoko Ono, rallumera samedi près de Reykjavik la tour "Imagine Peace", mémorial qu'elle lui a dédié, et le Yoko Ono Plastic Band, qu'elle a réactivé l'an dernier avec son fils Sean Ono Lennon, donnera une représentation.

A New York, où il a été assassiné le 8 décembre 1980 après y avoir vécu une dizaine d'années, une "fête d'anniversaire des 70 ans de John Lennon" a lieu samedi à la City Winery avec des reprises de plusieurs de ses chansons. Le 12 novembre, un grand concert aura lieu en son hommage au Beacon Theatre, où se produiront notamment Patti Smith, Cyndi Lauper et Jackson Brown.

Le week-end passé, Yoko Ono avait déjà organisé un concert We are Plastic Ono Band à l'Orpheum Theatre de Los Angeles avec Iggy Pop, Lady Gaga (sa performance à voir ici), The RZA (du Wu-Tang Clan), Kim Gordon et Thurston Moore de Sonic Youth et Perry Farrell. Ils ont finalement tous chanté sur "Give Peace a chance", l'hymne anti-militariste de Lennon sorti en 1969.

En France, le livre de photographies des années new-yorkaises de l'artiste, prises par Bob Gruen, vient de sortir, sous le titre "John Lennon, New York 1971-1980" (éditions Fetjaine), cinq ans après sa parution en anglais.

"Cet ouvrage est l'occasion pour moi de le montrer sous un autre jour dans sa période américaine. C'était un voisin discret, il appréciait de pouvoir sortir dans la rue tranquillement, loin de la folie qui pouvait l'entourer ailleurs", raconte Bob Gruen.

Côté musique, la maison de disques EMI sort ses albums solos remasterisés, réunis en un coffret de onze disques et des démos en studio inédites.

Enfin, un biopic sur sa jeunesse, le film "Nowhere Boy", réalisé par Sam Taylor-Wood, avec Aaron Johnson et Kristin Scott Thomas, est attendu sur les écrans français le 8 décembre, 30 ans jour pour jour après la disparition du musicien.

jeudi 7 octobre 2010

Ces punaises qui sèment la panique à New York

La punaise de lit terrorise New York et envahit toute la ville © DR


Petite devinette : quel est l'ennemi quasi invisible qui terrorise New York et envahit subrepticement toute la ville, des bancs du métro, aux hôtels cinq-étoiles en passant par les duplex de Park Avenue, et jusqu'à votre pantalon ? La punaise de lit !

On croyait la méchante bestiole réservée aux galetas de Dickens et Zola, mais, depuis quelques années, elle revient en force et menace les grandes villes américaines. Elle touche tout le monde, pauvres et riches, particuliers et entreprises, établissements publics... Ces derniers mois, l'invasion est particulièrement importante à New York, où le nombre de plaintes a augmenté de 67 % en deux ans. En 2009, une enquête montrait qu'un New-Yorkais sur quinze avait des punaises chez lui, un chiffre probablement bien plus élevé maintenant. Sorties des appartements privés, on ne compte plus les victimes. Un théâtre de Broadway, des dizaines d'hôtels et d'écoles, le siège du magazine Elle, celui de grandes banques, le tribunal de Brooklyn où les avocats ne veulent plus mettre les pieds... Côté boutiques, la chaîne d'habillement sport chic Abercrombie & Fitch a dû fermer deux magasins, idem pour Nike sur la 57e rue et pour la boutique de lingerie Victoria Secret.

"C'est comme si vous aviez la lèpre" (une "victime")

Insidieux, le petit insecte rouge brun ne vole pas, mais se déplace très vite et se transporte sur les vêtements, dans les valises, les sacs à main et même sur les lacets. Il est de plus très résistant et se reproduit à toute vitesse. La femelle pond 500 oeufs et peut survivre pendant plus d'un an sans se nourrir. Il sort la nuit et vient se gorger du sang de ses victimes, chez qui sa piqûre provoque de très désagréables démangeaisons. Seule consolation, il ne transmet pas de maladies comme le moustique ou la puce. Mais il a déclenché une véritable panique. "L'invasion des suceurs de sang", titrent ainsi les tabloïds qui se repaissent d'histoires horrifiques.

Et, effectivement, la population panique. Surtout, ne dites à personne que vous avez des punaises. Sinon, fini les copains, le petit ami, les invitations à dîner, les goûters d'anniversaire... "Les gens ne veulent plus vous embrasser, ils ne veulent plus que vous veniez chez eux, c'est comme si vous aviez la lèpre", confie Jeremy Sparig, une victime, dans le New York Times. Du coup, certains New-Yorkais, comme les profs de piano qui passent d'un client à l'autre, craignent de perdre leur boulot ; d'autres arborent des manches longues pour cacher leurs piqûres et, de plus en plus, évitent les cinémas. Un site a même créé un groupe de soutien aux victimes de punaises qui ont bien besoin de s'épancher entre deux démangeaisons. Sur bedbugger.com, on vous montre des gros plans appétissants de la petite bête et de ses morsures. Un autre site liste les endroits où leur présence a été signalée. On apprend ainsi que le locataire de 7425 Arlington Boulevard, à Falls Church, a dû quitter son appartement.

Chiens renifleurs et chasseurs de punaises

Et pendant ce temps-là, que fait le gouvernement ? Ben, il se gratte aussi ! Le département de la Santé à New York est infecté, tout comme d'ailleurs certains bâtiments de Washington. La population l'accuse de n'avoir pas réagi assez vite, de s'être concentré exclusivement sur l'éradication des animaux qui transmettent des maladies. À sa décharge, il faut dire que la punaise avait quasiment disparu des États-Unis depuis 40 ans. Pourquoi réapparaît-elle maintenant, et beaucoup plus résistante que les espèces connues ? Mystère, il y a très peu d'études sur la bestiole. L'augmentation des voyages, des pesticides moins toxiques et l'interdiction du DDT ont sans aucun doute contribué à leur résurgence.

Reste que c'est une aubaine pour les sociétés d'extermination, qui prolifèrent. Le plus efficace pour détecter ces insectes, c'est le chien renifleur, qui coûte très cher. L'hôtel Chancellor, à New York, a embauché un chasseur de punaises à temps plein qui va de chambre en chambre, et les employés touchent une prime de 10 dollars s'ils détectent une petite bête ! Mais s'agissant de l'étape "extermination", il y a peu d'insecticides qui fonctionnent, et certains sont interdits. On vous conseille donc de jeter le matelas et toute la literie, de démonter le lit et d'être vigilants à l'arrière des tableaux, en haut des portes... ou de traiter l'appartement à la très haute chaleur, ce qui semble le plus efficace, mais, là encore, le plus cher. Récemment, à une conférence sur les punaises à Chicago où l'on trouvait toute sorte de produits, on s'échangeait des tuyaux. Lorsque vous arrivez dans une chambre d'hôtel, posez votre valise sur le sol de la salle de bain pour voir si elles arrivent ; évitez de mettre des vêtements sur des chaises en tissu...

Peur sur les cultures

Et il y a urgence à trouver des solutions. Car, au-delà de New York et de la punaise de lit, urbaine, une autre espèce menace les États-Unis : la punaise des bois marron, qui s'est abattue sur le Midwest. Son mets de prédilection n'est pas le mollet humain, mais les champs de soja, de tomates et les vergers. Des essaims de ces insectes ravagent les cultures et s'infiltrent dans les maisons ou les parcs. La punaise des bois, au moins, ne pique pas, mais ne vous avisez pas de les écraser : ça pue. Cet insecte d'origine asiatique est assez récent aux États-Unis et n'a pas de prédateurs, contrairement à la punaise verte. Faute de recherches, on ne sait pas comment l'éradiquer.

En 1777, une brochure intitulée Tueur complet de vermine donnait des solutions. "Faites bouillir de l'absinthe et de l'hellébore blanc dans une bonne quantité d'urine jusqu'à ce que la moitié soit évaporée et badigeonnez le reste sur les montants du lit." Pouah, on préfère encore la punaise vampire !

mardi 5 octobre 2010

Serge Gainsbourg : Une inconnue raconte son histoire d'amour avec le chanteur !

Nous pensions tout connaître des amours, magnifiquement évoquées par le biopic de Joann Sfar, de Serge Gainsbourg : Brigitte Bardot, Jane Birkin et enfin Bambou. Un livre vient aujourd'hui bousculer cette histoire et particulièrement les dernières années de la vie du génie français.

Constance Meyer avait 16 ans en 1985. Fan, elle laisse un petit mot avec son numéro de téléphone dans la boîte aux lettres de Gainsbourg, rue de Verneuil. Le musicien la rappellera et entamera une histoire avec la jeune femme. Constance Meyer sort de l'ombre et raconte dans un livre - La jeune fille et Gainsbourg - cette rencontre amoureuse qui durera de 1985 à 1990.

Elle répond aux questions de France-Soir : "Cette relation, la première que j'eus avec un homme, fut si intense qu'elle justifiait que je laisse du temps au temps. Il me fallait aussi respecter la famille de Serge, qu'elle ait fait son deuil, que son fils Lulu soit suffisamment grand", explique-t-elle. Constance Meyer raconte comment cette relation subsistait alors que le chanteur vivait avec Bambou : "J'étais pleinement consentante. Quant à Bambou, je ne crois pas lui avoir enlevé quoi que ce soit, nous nous entendions parfaitement : elle le voyait le week-end ; moi la semaine."

La mère de Constance Meyer finira par apprendre que sa fille est amoureuse d'un homme de 41 ans son aîné. Elle sera d'abord "réticente", puis elle prendra "conscience de l'opportunité que j'avais à fréquenter de si près un tel génie", raconte Meyer. Elle dit ne pas avoir été séduite par le personnage public, mais l'homme : "De toute ma vie, je n'ai rencontré un homme aussi gentil, timide, touchant et généreux que lui."

Ce livre, Constance Meyer, aujourd'hui photographe, l'a voulu pour se "soigner des maux engendrés par sa mort" : "Je ne m'étais d'autant pas remise que je n'ai pu lui dire adieu."

Une question se pose : si Bambou était au courant, brisera-t-elle à son tour le silence ?

Serge Gainsbourg s'est marié une première fois en 1951 avec Élisabeth Levitsky. Il épouse en secondes noces Françoise-Antoinette Pancrazzi, dite Béatrice, en 1964. Ils auront une fille, Béatrice (en 1964), et un fils, Paul (en 1968). En 1967, il vit une courte passion avec Brigitte Bardot. En 1968, il fait la rencontre de Jane Birkin, qui lui donnera une fille, Charlotte, en 1971. Dix ans plus tard, il trouve le réconfort auprès d'un nouvel amour, le jeune mannequin Bambou. Le couple accueillera un petit garçon, Lulu, aujourd'hui musicien comme son père, en 1986.

La jeune fille et Gainsbourg, de Constance Meyer, 141 pages, aux édiyions de l'Archipel, 14,95 €. Sortie le 6 octobre.