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lundi 29 novembre 2010

UNE "FUITE" GÉANTE DE WIKILEAKS RÉVÈLE LES DESSOUS DE LA DIPLOMATIE AMÉRICAINE

Une "fuite" géante de Wikileaks sur la diplomatie américaine
WikiLeaks dévoile 250 000 échanges diplomatiques américains

Malgré les mises en garde de l'administration américaine, et de l'Italie, qui a parlé dans la journée d'un "11 septembre diplomatique", Le Monde en France, le New York Times, le Guardian en Angleterre, El Pais en Espagne et Der Spiegel en Allemagne ont livré des premières révélations, assorties de commentaires embarrassants sur de nombreux dirigeants du monde.

La tournée qu'entame la secrétaire d'Etat Hillary Clinton en Asie centrale et à Bahrein s'annonce du même coup délicate. La Maison blanche a condamné un "acte irréfléchi et dangereux" qui, selon elle, met en danger des vies et risque de porter atteinte à des pays amis.

Wikileaks a déclaré que son site avait subi une attaque informatique. Aucun des câbles diplomatiques ne pouvait y être lu lundi matin, mais certains d'entre eux ont été mis en ligne par les cinq journaux informés.

Cité par le New York Times, un message révèle que l'Iran a acquis auprès de la Corée du Nord des missiles de technologie avancée lui permettant d'atteindre l'Europe occidentale.

Dans une communication confidentielle entre Washington et l'ambassade des Etats-Unis à Ryad, on apprend aussi que le roi Abdallah d'Arabie saoudite a plusieurs fois exhorté Washington à lancer des frappes contre le programme nucléaire de l'Iran afin de "couper la tête du serpent".

On lit également que le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, lors d'une rencontre avec le ministre de la Défense français Hervé Morin en février 2010, a dit penser que des frappes militaires à l'encontre de l'Iran ne feraient que retarder d'un à trois ans sa quête de l'arme atomique.

MERKEL MANQUE D'IMAGINATION, SARKOZY EST SUSCEPTIBLE

Des messages montrent que des donateurs saoudiens restent les principaux financiers d'organisations radicales comme Al Qaïda, ou encore que des agents du gouvernement chinois ont mené une opération coordonnée d'attaques informatiques visant les Etats-Unis et leurs alliés.

Le Monde précise qu'il a pu étudier avec les autres journaux 251.287 documents diplomatiques, portant à 90% sur la période 2004-2010, dont 16.652 classés secret et 101.748 classés confidentiel. Aucun document "top secret" ne figure dans le lot.

Selon le journal français, certaines directives adressées aux ambassades montrent qu'il est demandé aux diplomates américains de se procurer les données personnelles et même l'ADN de divers diplomates et dignitaires étrangers, dirigeants de l'Onu, militants d'ONG, à des fins de renseignement.

Les câbles évoquent certains dirigeants étrangers en des termes crus ou ironiques et leur divulgation met à mal le principe de confidentialité, vital pour les diplomates en quête d'informations.

La chancelière allemande Angela Merkel est ainsi qualifiée de dirigeante qui évite de prendre de risques et manque souvent d'imagination. Le président français Nicolas Sarkozy est décrit comme une personnalité susceptible et autoritaire et le président du Conseil italien Silvio Berlusconi de dirigeant incapable et inefficace.

UN SEUL HOMME À L'ORIGINE DE LA FUITE?

L'origine de cette fuite massive, qui survient après la divulgation de notes militaires confidentielles américaines sur l'Irak et l'Afghanistan, n'est pas officiellement connue. Mais les soupçons des autorités américaines se concentrent sur le soldat Bradley Manning, ancien analyste de données pour l'armée américaine en Irak, qui est en détention.

Le Pentagone a dit avoir pris "une série de mesures pour empêcher que de tels incidents se reproduisent à l'avenir", a déclaré Bryan Whitman, porte-parole du Pentagone.

Les experts sont divisés sur l'impact de ces fuites. La plupart jugent qu'ils ne vont probablement pas bouleverser la donne internationale, mais sans doute modifier certaines pratiques ainsi que la communication des informations.

Le Monde a justifié la publication. "Ces documents, même illégalement transmis à Wikileaks, risquant à tout moment de tomber dans le domaine public, Le Monde a considéré qu'il relevait de sa mission d'en prendre connaissance, d'en faire une analyse journalistique et de la mettre à la disposition de ses lecteurs", dit un communiqué du journal.

Il précise que des noms ont été occultés pour protéger les personnes. D'autres publications, notamment concernant la France, sont annoncées ces prochains jours par Le Monde.

Eric Faye et Jean-Stéphane Brosse pour le service français

mercredi 10 novembre 2010

Raymond Domenech devrait toucher 5.600 euros de chômage !

Alors qu'il réclame près de 3 millions d'euros de dommages et intérêts à la Fédération Française de Football (FFF) pour son licenciement suite au fiasco de la Coupe du Monde, Raymond Domenech devra pour l'instant se contenter des allocations chômage auxquelles il a droit. Mais c'est un salaire plus que confortable que l'ancien entraîneur des Bleus se verra offrir !

Raymond Domenech devrait toucher près de 6.000 euros d'indemnité chômage

Inscrit à Pôle Emploi depuis le mois de septembre comme n'importe quel autre chômeur, Raymond Domenech ne risque pas de se retrouver sur la paille. Les indemnités qu'il touchera seront en effet à la hauteur de son ancien salaire, et d'après les informations de Sud-Ouest, ce sont 5.600 à 5.900 euros qu'il devrait recevoir chaque mois de la part des Assedic. Licencié pour faute grave par la FFF après la débandade des Bleus lors de la Coupe du monde en Afrique du Sud, le compagnon d'Estelle Denis a "droit à l'indemnité chômage maximale prévue par la loi" révèle le quotidien.

Salarié à la FFF depuis 1993, où il a touché jusqu'à 560.000 euros annuels en tant qu'entraîneur de l'équipe des Bleus, Domenech entend obtenir réparation et ne se contentera pas de ses belles allocations chômage. Il a en effet entamé une procédure devant les prud'hommes, réclamant une indemnité de 2,9 millions d'euros pour un licenciement qu'il juge abusif...

mardi 2 novembre 2010

Après avoir dilapidé des milliards, le Pentagone découvre que le meilleur détecteur de bombes est un chien

Imprimer Après six ans de recherches et près de 19 milliards de dollars dépensés, une équipe de recherche multidisciplinaire du Pentagone créée spécialement et en urgence pour trouver de nouvelles façons de repérer les bombes avant qu'elles explosent a rendu ses conclusions: le meilleurs détecteur d'engins explosifs est... un chien. C'est ce que révèle un article du site américain Wired qui fait référence en matière de technologie. Lire la suite l'article
La Joint Improvised Explosive Device Defeat Organization ou JIEDDO (Organisation improvisée conjointe pour la défaite des engins explosifs), un nom qui ne s'invente pas, travaille depuis des années pour lutter contre les bombes dissimulées notamment au bord des routes qui ont tuées de nombreux soldats américains en Irak et en Afghanistan. Si la situation s'est nettement améliorée en Irak, elle ne cesse de se dégrader en Afghanistan. Il y a eu dans ce pays 1.062 attaques à la bombe au cours des huit premiers mois de l'année contre 820 durant la même période de 2009 souligne Popular Science.

Cela rend encore plus embarrassante la conclusion des études et des tests présentée il y a quelques jours par le directeur de la JIEDDO, le général Michael Oates. Les détecteurs les plus sophistiqués fabriqués par son équipe de recherche en dépendant des milliards de dollars sont seulement capables de repérer 50% des bombes dissimulées. Quand les soldats sont accompagnés de chiens, ce nombre passe à 80%. Les ingénieurs ne sont tout simplement pas capables d'approcher la capacité de détection des molécules de produits chimiques constituant les explosifs du nez d'un chien. Et il leur a fallu six ans et près de 19 milliards de dollars pour s'en rendre compte.

vendredi 22 octobre 2010

Bill Clinton aurait égaré les codes nucléaires pendant quatre mois

Le président démocrate aurait perdu les codes de l'arme nucléaire pendant plusieurs mois en 2000.

C'est ce qu'affirme son ancien chef d'Etat major dans ses mémoires qui viennent de paraître.

Le président démocrate Bill Clinton aurait égaré pendant plusieurs mois, en 2000, ce que les hauts gradés surnomment "le biscuit", à savoir la carte digitale contenant les codes nucléaires. C'est ce que raconte son ancien chef d'Etat-major, Hugh Shelton, dans ses mémoires qui viennent de paraître: "Without Hesitation: The Odissey of an American Warrior" (Sans hésitation: l'odyssée d'un guerrier américain").

Ces codes, qui permettent de déclencher une frappe nucléaire, sont supposés être en permanence à la disposition du président. Ils sont placés sous la responsabilité d'un de ses collaborateurs. Mais l'aide de Bill Clinton chargé de garder le "biscuit" l'a égaré en 2000, raconte le général.

Jimmy Carter l'avait oublié dans un costume

Quand un responsable du Pentagone est venu le voir un jour pour la confirmation des codes - une procédure de routine qui se déroule tous les mois - l'aide en question lui a assuré que Bill Clinton les avaient en sa possession. "Ce petit jeu s'est poursuivi, sans que le président Clinton n'en soit informé, j'en suis sûr", poursuit le général. Jusqu'au moment où il fallut remplacer les codes par un nouveau jeu, ce qui est fait tous les quatre mois. "A ce moment-là, nous avons découvert que l'aide n'avait aucune idée de l'endroit où se trouvaient les anciens codes, parce qu'ils avaient disparu depuis des mois". Les procédures ont été modifiées après cet incident...

La crainte de voir l'affaire révélée à la une de la presse ne s'est jamais matérialisée. L'épisode démontre aux yeux du général qu'aucun système n'est à l'abri d'une erreur humaine: "Vous pouvez faire tout ce que vous voulez et croire que votre système est infaillible, quelqu'un trouvera toujours le moyen de le faire foirer d'une manière ou d'une autre".

Preuve en est, cet autre exemple, qui concerne l'ancien président américain Jimmy Carter. Il aurait, durant son mandat, oublié son précieux "biscuit" dans un costume qui avait été envoyé au pressing

jeudi 21 octobre 2010

France: une station d’essence sur 4 toujours à sec

En France, la situation reste insupportable pour certains automobilistes. En effet, une station d’essence sur quatre est à sec et ce, malgré la mobilisation des forces de l’ordre.
21 Octobre 2010 15h13

Agrandir Diminuer Imprimer Réagir (0) Pour les automobilistes français, la situation est à peine supportable. Il leur faut parfois tenter plusieurs stations d’essence pour espérer en trouver une qui détient assez de carburant. Le gouvernement français, lui, se veut plutôt rassurant.

Située à une trentaine de kilomètres de Paris, la raffinerie de Grandpuits connait l’un des plus importants mouvements de grève du moment en France. Le barrage humain qui y siège réclame la suppression du projet de loi. Charles Foulard, délégué syndical, aimerait que la loi ne soit pas promulguée et qu’il y ait une négociation nationale sur l’avenir des retraites.



Patience si vous voulez faire le plein

Ce matin à Paris, les automobilistes voulant faire le plein d’essence ont dû prendre leur mal en patience. De nombreuses stations-services sont fermées et les files étaient longues devant les rares stations ouvertes.

Pourtant, d’après le gouvernement français, "74% des stations d’essence sont totalement voire partiellement approvisionnées, c’est-à-dire en gros, trois sur quatre", a déclaré Brice Hortefeux, Ministre français de l’Intérieur.

Une nouvelle journée nationale de manifestation devrait être décidée cet après-midi par les syndicats français. On parle de mardi prochain.

mercredi 20 octobre 2010

La «France qui brûle» scrutée par la presse britannique

La «France qui brûle» scrutée par la presse britannique

La presse britannique suit attentivement la mobilisation des Français contre la réforme des retraites. Elle accorde un intérêt particulier au durcissement du mouvement survenu ces derniers jours. Mais elle s'intéresse également au défi politique auquel Nicolas Sarkozy se trouve confronté, ainsi qu'à une éventuelle propagation de ces protestations.

«La France brûle»
The Independent n'y va pas par quatre chemins. «La France brûle», titre le quotidien de gauche. Le journal souligne que les violents incidents survenus ces derniers jours rappellent «l'orgie d'automutilation survenue lors des émeutes multiraciales dans les banlieues en octobre-novembre 2005».



Le tabloïd Daily Mail, deuxième tirage du pays, se focalise lui aussi sur les violences qui ont opposé plusieurs centaines de jeunes et les forces de l'ordre. Il publie sur son site de nombreuses photos, spectaculaires, des affrontements. Autre angle de traitement, le blocage partiel de certains secteurs de l'économie française (raffineries, transports). Pire, selon le Daily Mail, «beaucoup en France auraient peur d'un nouveau Mai 68 à Paris, lorsque des milliers de personnes avaient battu le pavé pour renverser le pouvoir du président Charles de Gaulle».

Le dilemme de Sarkozy
Le conflit porte «autant contre Sarkozy et contre l'establishment que contre la réforme des retraites», analyse The Independent. «Quel que soit l'épilogue de cette affaire, il semble que Nicolas Sarkozy a déjà perdu la bataille du "travailler plus pour gagner plus"», affirme le correspondant quotidien à Paris. Pour ce qui n'est pourtant, selon lui, qu'une «réforme modeste». L'échec, depuis 2007, est patent: «Il avait promis aux Français un gouvernement qui ne se soucierait que d'eux, il a au contraire mené une présidence qui n'a été que le culte du Moi.»

Le Telegraph (conservateur) décrit la situation délicate du chef de l'Etat. «Rehausser l'âge de départ à la retraite à 62 ans est un petit sacrifice, alors que le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie et d'autres ont fixé la barrière à 65 ans et envisagent de nouvelles augmentations». «Reculer serait un suicide politique pour Nicolas Sarkozy», explique le journal, d'autant plus pour quelqu'un qui espère affirmer sa stature d'homme d'Etat en dirigeant le G20 et le G8 l'an prochain. «Un éventuel échec à réformer le système des retraites affaiblirait sa position de champion du nouvel ordre économique mondial.» La «chance» du chef de l'Etat pourrait résider dans les «violences urbaines anarchiques», qui favoriseraient sa réputation de dirigeant «sévère contre le crime», selon le journal.

Si Sky News estime que «les manifestations prolongées ont souvent pour effet de faire renoncer les plus ardents présidents», le Financial Times insiste au contraire sur la faible marge de manœuvre de Nicolas Sarkozy: «Les sondages montrent que ses électeurs attendent de lui qu'il reste ferme.»

Le quotidien économique d'obédience libérale enjoint le président français à ne pas laisser les protestataires faire dérailler sa réforme. «Les changements sont nécessaires - pas seulement pour sauver le système des retraites ou s'attaquer au déficit - mais aussi pour sauver la présidence de Nicolas Sarkozy et son idée selon laquelle la France était prête à être réformée». Le FT va même plus loin, puisqu'il estime que le projet gouvernemental n'est pas assez ambitieux et qu'une nouvelle mouture devra être proposée d'ici 2020.

La France, trois étoiles au Michelin de la manif

Au détour d'un article très factuel, le Daily Mail (conservateur) cite l'économiste américain Joseph Stiglitz, selon lequel les «citoyens américains et britanniques devraient suivre l'exemple français et descendre dans la rue pour protester contre les plans d'austérité et de réforme des systèmes d'Etat-providence». Une idée développée mardi dans le Guardian (centre-gauche) par l'éditorialiste Tariq Ali, qui a salué la combativité des manifestants français.

«Si l'on devait établir un guide Michelin des manifestations, la France aurait trois étoiles, la Grèce viendrait ensuite avec deux étoiles.» Selon lui, la mobilisation française contraste nettement avec les actions «misérables et minables» menées par «les syndicats poltrons» outre-Manche contre l'austérité. Selon lui, «l'épidémie française pourrait se propager, mais rien ne viendra du sommet». La raison? «Les gens du New Labour ont institutionnalisé les coups dur infligés par Margaret Thatcher.»

mercredi 13 octobre 2010

Les mineurs commencent à être ramenés à la surface au Chili

Les mineurs commencent à être ramenés à la surface au Chili

Les 33 mineurs bloqués depuis plus de deux mois au Chili ont commencé à être remontés à la surface dans la nuit de mardi à mercredi au cours d'une opération menée dans une intense émotion et filmée en direct pour le monde entier. Lire la suite l'article

Bloqués depuis un effondrement dans la mine le 5 août, ces 33 mineurs doivent être ramenés un à un à l'air libre et l'opération pourrait durer jusqu'à 48 heures. A 08h00 GMT, cinq mineurs avaient été hissés à l'air libre.

Florencio Avalos, 31 ans, a été le premier mineur remonté dans une étroite capsule hissée dans un conduit spécialement percé pour cette opération de sauvetage.

Ce père de deux enfants a été enlacé et embrassé par ses proches à sa descente de la nacelle, après avoir parcouru les 625 mètres de la remontée en 16 minutes.

Apparemment résistant, il a ensuite été salué par le président chilien Sebastian Pinera alors que la foule alentour scandait "Chili! Chili!".

En présence de centaines de journalistes venus du monde entier, son apparition à la surface a été saluée par une explosion de joie parmi les familles des mineurs installées dans un camp de tentes dressé au-dessus de la petite mine d'or et de cuivre, dans le désert de l'Atacama, dans le nord du pays.

Le deuxième, Mario Sepulveda, a provoqué les rires de l'assistance avec ses cris de joie qui s'entendaient avant même qu'il ne soit sorti du tunnel.

"Je suis tellement heureux", a-t-il crié, après avoir distribué des pierres, y compris au président chilien, en souvenir de son séjour sous terre.

Cette opération de secours est vécue comme une cause nationale au Chili. Un vaste drapeau chilien a été déployé devant le puits de secours avant que les opérations ne commencent vraiment.

LUNETTES SOMBRES

Ces hommes ont passé 69 jours dans les entrailles sombres et humides de la mine. Jamais des mineurs n'avaient survécu aussi longtemps après un accident et leur sauvetage a captivé le monde.

Après l'effondrement de la mine, ils étaient passés pour morts pendant 17 jours jusqu'à ce qu'ils soient repérés vivants à travers un conduit très étroit.

Ce conduit a ensuite servi de cordon ombilical pour faire parvenir aux reclus de l'eau et des vivres et leur permettre d'établir des contacts avec leurs proches et de garder le moral pendant la longue attente.

Il leur a en outre été conseillé de faire de l'exercice afin de ne pas prendre de poids pour ne pas compliquer les opérations de retour à la surface.

D'après les médecins, certains risquent cependant de souffrir de séquelles psychologiques pendant longtemps.

Durant leur remontée dans la nacelle baptisée Phoenix, du nom de l'oiseau mythique qui renaît de ses cendres, il leur a été demandé de garder les yeux fermés. De retour à la surface, ils doivent porter des lunettes aux verres extrêmement sombres pour ne pas abîmer leurs yeux habitués à l'obscurité.

Ils devront ensuite passer deux jours en observation dans un hôpital voisin.

D'après les secouristes, la remontée à la surface devrait se passer sans problème même si cette opération comporte évidemment des risques.

Après l'accident, le président Sebastian Pinera a ordonné un renforcement des règles de sécurité dans les mines.

Nicole Dupont, Bertrand Boucey et Marine Pennetier pour le service français